« C’est pas mon genre » … Ouin, pis ?

Pourquoi on se met des limites, on se place dans un moule et on n’ose pas en sortir ?

Pourquoi on sent qu’on ne peut pas trop déroger de ses habitudes, de ses goûts habituels et de comment les gens nous perçoivent ?

Je ne crois pas que je « fit » juste dans une catégorie seulement. Et j’ai envie de laisser la porte ouverte à la surprise, de temps en temps.  

L’histoire derrière cette réflexion

Il y a quelques temps, j’hésitais à acheter un chandail dans une boutique en ligne (le chandail en question se trouve dans la photo de l’article). J’ai alors envoyé un texto à mon amie avec ladite photo du vêtement. Voici ce qu’elle m’a répondu :

  • Wow, c’est beau.

Et ensuite : 

  • Mais pas vraiment ton genre…

Pas mon genre ?! Bon. Je me suis dis : “ Mais qui sommes-nous pour juger du genre d’une personne ? 😉  Et si j’osais ?

En réaction à sa réponse, j’ai acheté impulsivement le chandail pas mon genre (ou « pas mon style » si vous êtes un cousin de l’Europe). 

Cette journée-là, je me suis dit que j’avais le droit de ne pas agir en fonction de mon genre habituel. 

Combien de fois avons-nous laissé tomber l’achat d’un vêtement, car ce n’était « pas notre genre », par peur de ne pas le porter ou de se faire regarder de travers ?

Mais là, j’ai fait le saut avec le chandail pas mon style « coton ouaté ». Il est moins cintré à ma taille comme j’aime habituellement le porter, mais PIS, ÇA? Qu’est-ce que ça peut bien faire ? J’ai envie de porter du mou, un point, c’est tout.

« Pas mon genre de gars » … et si ça le devenait ?

Quelques jours plus tard, j’étais en voiture avec une autre de mes amies qui me parlait de sa dernière fréquentation. 

Elle m’a dit à QUATRE reprises qu’habituellement, ce gars-là ne serait pas du tout son genre, parce qu’il n’était pas musicien ou pas un grand sportif ou encore parce qu’il avait une barbe fournie. 

Quand elle m’a dit ça, je n’ai pas bronché.

Et là, je me suis fait la réflexion que mes amies et moi-même avions tendance à nous mettre des barrières pour un tas d’affaires. Pourquoi on fait ça ? On juge automatiquement ce qui est bon ou pas bon pour soi et pour les autres.

Quand je pense à notre avenir amoureux, je me dis qu’on ne doit pas rater la chance de faire une merveilleuse rencontre parce que le gars n’a pas le physique de l’emploi.

Ne plus se mettre de limites

Et si on pouvait se réveiller un matin et avoir envie d’être comment on se sent à l’intérieur, ce jour-là ? 

  • C’est aussi ça, assumer et faire des #fucklaroutine, c’est se mettre dans des situations inhabituelles qui nous surprennent.  
  • Sans oublier d’acheter un nouveau chandail même s’il est différent de ceux de notre garde-robe.
  • Ou encore, c’est accepter un rendez-vous avec quelqu’un qui a l’air génial, même s’il ne ressemble pas à l’homme idéal qu’on avait en tête au départ.

Si on essayait d’enlever l’expression « pas mon genre » de notre vocabulaire, une fois pour toute ? 😉

Quelles découvertes on ferait ?

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Texte par:

Ariane Dostaler est la soupoudreuse de paillettes des communautés et des réseaux sociaux chez Paillettes inc. Vous pouvez la retrouver sur Instagram : instagram/arianedostaler

Touche magique: Marie-Belle Rédaction Créative