Comment briller sans avoir peur de déranger : Entrevue avec Anick Dumontet

Le 26 mai dernier, durant le premier confinement, j’ai interviewé la belle Anick  Dumontet. Anick est une animatrice très populaire au Québec qui a rejoint mon  Membership Née pour briller, alors que je ne le savais même pas. J’ai donc eu envie de  faire une entrevue très spontanée avec elle en live sur Instagram.  

Alors que nous sommes présentement en période de reconfinement, j’avais envie de faire un clin d’œil à cette entrevue qui m’avait réellement fait du bien et de vous en partager quelques passages. 

– Pour toi, Annick, qu’est-ce que c’est prendre soin de soi au quotidien ? C’est drôle, car je t’ai découverte récemment, Mélissa. Et puis, pendant longtemps, j’ai  oublié de prendre vraiment soin de moi. Dans une autre vie, j’étais avec le père de mon fils, à qui je servais son souper sur la table tous les soirs durant 11 ans. Quand je repense à cette femme-là, je ne la reconnais plus, car j’avais complètement oublié le plus important : prendre soin de moi. J’étais aussi trop dure avec moi-même, à cette époque. 

– Depuis combien de temps, alors, prends-tu soin de toi ? 

Ça ne fait pas longtemps que j’ai appris. Je travaille encore là-dessus tous les jours.  C’est très « quétaine », mais apprendre à s’aimer, c’est si difficile ! Se poser régulièrement la question  : “de quoi est-ce que j’ai réellement besoin ?”, ça aussi, c’est  important. Avant, je prenais soin de moi en m’entrainant, en me maquillant et en mangeant bien, mais je ne prenais pas soin de mon intérieur. 

– Souvent, je remarque qu’on reste avec des personnes négatives ou toxiques,  car elles font parties de notre vie. Alors que, si l’on s’aimait assez, on mettrait ces personnes de côté, non ? 

C’est tellement important ce que tu viens de dire. Parfois, on pense que ce sont des  relations « obligatoires », car ces personnes sont des membres de ta famille, par exemple. Moi, ça ne fait  pas longtemps que je ne suis plus celle qui accepte tout et qui dit oui à tout. Maintenant, je m’assume. 

– Depuis la pandémie, je suis vraiment en train de redéfinir ce que je veux et ce que je ne veux plus. Est-ce que ça a été la même chose pour toi ? 

Oui. Tu vois, tout le monde s’est inscrit à des cours de n’importe quoi, à des formations, ou s’est tapé des séries Netflix. Tout simplement car on ne veut pas « dealer » avec  ce qu’on devrait affronter. On ne veut jamais se déposer, donc on se perd dans le divertissement, mais là, c’est notre nouvelle vie. 

– Je dois te dire que j’étais très surprise quand j’ai su que tu avais joint Née  pour briller. C’est arrivé dans quelles circonstances ?

Je t’ai découverte l’automne dernier et tu m’as tellement fait rire, parce que j’ai comme vu la version de moi-même lorsque j’étais jeune, drôle et intense. On perd ça, par moment, et ce, même quand on est des « paillettes », des femmes qui brillent. Il y a tellement de gens qui m’ont demandé de moins « briller » au cours de ma vie  qu’à un moment donné, ça m’a affectée directement. Toi, tu m’as redonné le goût de retrouver la fille plus spontanée que j’étais.  

Pour visionner l’entrevue intégrale, rendez-vous sur mon IGTV, en cliquant ici.