Comment garder notre paillette dans les moments plus difficiles ?

Mélissa Normandin-Roberge, coach en affaire, conférencière et experte en paillette.

J’aide les organisations, les entrepreneures, et les femmes à se démarquer, à prendre conscience de leur valeur et à faire briller complètement leur potentiel pour avoir une vie ou une entreprise qui leur ressemblent complètement.

J’ai eu la chance au cours des dernières années d’aider des entrepreneurs et des experts phénoménaux. Je tiens maintenant à vous les faire connaître en leur donnant une place dans mon blogue.

Elles propageront avec moi le grand pouvoir de la paillette.

Ensemble nous aiderons des milliers de femmes de partout à se rappeler que plus rien ni personne ne pourra nous empêcher de briller!


Par : La Puce Nadine Blanchette

Je vais aller droit au but. La semaine passée, on m’a annoncé quelque chose de difficile. Entre ça et recevoir un coup de deux par quatre dans le front, c’était pas mal la même chose, pour moi. Car je suis très consciente qu’il y a des gens qui vivent des choses bien pires, et d’autres personnes en vivent des plus accessibles. Ici, il faut comprendre une chose : à chacun sa situation !

(Non, je ne partagerai pas l’annonce en question, car je le vis encore en ce moment avec mes proches à apprendre comment tout ceci se développera).

Alors, j’ai fait quoi ? Que peut être la première réaction naturelle que je vais avoir, moi, la fille qui aime le contrôle total ? (Ouais, tu es surprise ? Vraiment ??? Iiick, on me connaît mal). Bon, je suis en fait, une freak, mais royalement, du contrôle. Ce besoin de contrôle m’a occasionné un méchant trouble mental qui sera un sujet à venir.

Le fameux contrôle

Donc, je n’ai pas le contrôle sur ce que je vis. Sur ce que l’on m’a annoncé là. Je ne peux rien contrôler à ce sujet, et je m’écroule. C’est réellement ma réaction première. Je me glisse sur le siège du camion de mon beau barbu d’amour… glisse : lire ici que le mausus de pick-up n’a toujours pas de marchepied et que je dois littéralement me donner un élan pour embarquer. Ce qui enlève toute la crédibilité à mon flot de larmes qui déboule une fois que je prends finalement place sur le siège. Le beau barbu est comme perdu …je peux très bien encore une fois m’être cogné le genou en montant dans le camion ! Entre mes sanglots, je suis incohérente, incapable de m’exprimer.

Mon réflexe naturel est de tout garder en moi. De sortir mortier et briques et venir renforcir mon mur de fille qui cache tout. Pour ainsi afficher l’image de la fille en contrôle que rien n’ébranle. Tu sais, en plus de 4 ans, mon amie Mélissa ne m’a pas vue une seule fois avoir la larme à l’œil ? JamÂ! Je ne peux pas… j’ai une image à garder (soupir… non, un méga soupir).

Aller chercher du renfort

Cette fois-ci… ce fut un gros « non » que j’avais dans le ventre. Car, je l’ai mentionné, j’ai un trouble mental. Je souffre d’anorexie. Je savais qu’en laissant le naturel prendre le dessus, j’allais juste sombrer encore plus dans mon trouble alimentaire. Méchante roue ben plate !

J’ai pris la décision de m’ouvrir aux gens qui se trouvent dans mon cercle rapproché et savent bien que je ne suis pas beige, carrée et plate. (Car, disons-le, je suis carrément un peu gaga). Ce fut mon premier saut de Puce. J’ai écrit à ma #sœurpassœur et je lui ai tout déboulé ma détresse. Je lui ai vomi ça et elle a juste tout ramassé. Donc, j’ai reconnu que j’ai le droit de dire : « Fuck non, je ne peux pas le faire toute seule ! ». J’ai besoin d’aide et j’ai été la chercher.

Elle m’a calmée et elle m’a rassurée. Avec moi, elle a aussi absorbé cette nouvelle qui venait de me frapper. Elle m’a aussi fait comprendre et réaliser que ma peine m’appartenait et que j’y avais droit.

Aller chercher des réponses

Mon deuxième saut de Puce a été de m’informer et de poser des questions. La peur est là surtout quand c’est inconnu. J’ai donc été me renseigner davantage, ce qui m’a permis d’assimiler vraiment ce coup dur. J’ai rappelé le spécialiste pour bien comprendre. Rester dans l’inconnu et l’ignorance, faire l’autruche (par peur de ce que je pouvais apprendre), aurait juste continué à nourrir cette angoisse que je vivais. Et j’en ai parlé et discuté avec des amies proches qui me posaient des questions pour m’aider à mieux avancer dans ce que j’apprenais.

Cliquer sur « pause ».

Mon dernier saut de Puce, pour ne pas rester dans ce moment de détresse, a été de faire ce que j’aime, de vivre de beaux moments et de me concentrer sur ce qui fait du bien. Je me suis permis de mettre les deux genoux à terre, je me suis ouverte, je me suis exprimée et j’ai demandé de l’aide. Je me suis ensuite éduquée pour mieux comprendre, et ensuite j’ai pris une pause. Cette pause a été essentielle. Une vraie pause : sans électronique, sans travail, sans rien faire d’autre que ce qui me fait du bien. J’ai confirmé mon statut de Queen of the Kingdom avec une bataille légendaire (ne cherche pas à comprendre, je suis une gameuse assumée !). Je suis restée assise près du feu dans la cour, à me laisser réchauffer par les flammes, en écoutant le bruit de la forêt qui nous entoure. J’ai lu (non, pas de livres de croissance, mais pour me divertir et me faire du bien), j’ai cuisiné du bon pain, fait du tricot…

Toutes les situations ne sont pas les mêmes et j’en suis consciente. Mais pour passer au travers, je crois que ces trois bonds de Puce sont essentiels. S’entourer. S’éduquer pour comprendre. Prendre soin de soi. Les bonds de Puce, c’est ma paillette à moi ! Et je vais continuer à briller et à faire des bonds pour réaliser ma conquête du monde, que je vise !

Quel bond de Puce tu fais, toi, pour survivre à un dur moment ou à une dure annonce ?