Comment mettre de la Paillette dans tes peines?

Mélissa Normandin-Roberge, coach en affaire, conférencière et experte en paillette.

J’aide les organisations, les entrepreneures, et les femmes à se démarquer, à prendre conscience de leur valeur et à faire briller complètement leur potentiel pour avoir une vie ou une entreprise qui leur ressemblent complètement.

J’ai eu la chance au cours des dernières années d’aider des entrepreneurs et des experts phénoménaux. Je tiens maintenant à vous les faire connaître en leur donnant une place dans mon blogue.

Elles propageront avec moi le grand pouvoir de la paillette.

Ensemble nous aiderons des milliers de femmes de partout à se rappeler que plus rien ni personne ne pourra nous empêcher de briller!


Par : Marie Boudoux d'Hautefeuille

Bien souvent, lorsque nous pensons aux Paillettes, nous pensons aux moments de joie, d’intensité, de fête, de plaisir. Nous pensons souvent à l’extraordinaire, à l’exceptionnel.

Et c’est très bien.

Mais, je pense que la Paillette doit faire partie aussi de nos peines. Pourquoi ? Parce que même quand nous sommes tristes, même lorsque nous traversons des moments difficiles, nous avons besoin de Paillettes. En effet, la vie n’est pas une fête en permanence. Tous les jours ne sont pas extraordinaires ou exceptionnels. La joie et les bonnes nouvelles ne sont pas toujours présentes sur le devant de la scène.

Et c’est très bien comme ça.

En effet, nous avons  besoin autant de moments intenses que de moments calmes, autant de moments de joie que de moments de peine.

Dans les moments intenses, de joie, on pense souvent à mettre de la Paillette, mais c’est souvent plus difficile dans les moments de peine.

Alors, je vous propose un petit voyage et quelques trucs et astuces pour mettre de la paillette dans vos peines.

Mettre de la paillette dans ses peines en 7 étapes

Tout d’abord : une peine est une chose triste, une mauvaise nouvelle, une situation difficile, etc. Ce n’est donc pas la peine de positiver ou de chercher à se faire croire que c’est autre chose. Mettre des paillettes dans ses peines, ce n’est pas nier sa peine ou faire du déni.

Bien au contraire, mettre des paillettes dans ses peines : c’est vivre cette dernière pleinement avec la touche Paillette.

Comment, alors ?

1.  Accueillir en soi cette peine, cette situation difficile, cette déception.

Pour cela, on se pose, on s’écoute. Idéalement, dans un lieu agréable, confortable, plaisant pour soi, dans un petit bout de chez soi plein de paillettes. Un canapé confortable, un plaid tout doux, une belle vue, une musique douce, etc.

2. On ne reste pas seule. 

Lorsque nous traversons des moments difficiles, nous n’avons jamais besoin d’être seule. Au contraire, nous avons besoin de soutien. Alors, on s’occupe de soi et on s’entoure. Pour cela, on appelle un ou une amie, un membre de sa famille, un aidant, si nécessaire, une paillette, c’est idéal !

3. On poursuit pour ne pas s’abandonner à la peine.

Certes, elle est là, mais il existe aussi d’autres choses dans sa vie : des belles choses auxquelles il est nécessaire de faire de la place. 

4. On n’oublie jamais que nos plus grandes peines sont souvent la source de nos plus grandes joies.

Nous sommes ravies de faire une rencontre et tristes de perdre un proche. Nous sommes ravies de démarrer la formation Paillette et tristes d’en voir la fin arriver.

5. On se donne du temps pour vivre ce qu’on a à vivre quand c’est là.

On ose s’accorder du temps pour pleurer. On peut d’ailleurs se trouver des mouchoirs Paillettes : des mouchoirs qui réconfortent, qui, dans la peine, nous arrachent un sourire, un moment d’émotion. Oui, je pense qu’on néglige nos mouchoirs, alors qu’ils sont là pour nous faire du bien.

6. On admet que certaines peines se pleurent une fois et d’autres de nombreuses fois.

On s’autorise à vivre cela le temps que cela durera : une heure, un jour, une semaine, un mois. Certaines peines sont intenses. Dans ces cas-là, on revient souvent aux étapes 2 et 3.

7. On évite toutes addictions 

Alcool, tabac, jeux vidéo, chocolats, cigarettes, série TV, etc. Lorsque cela ne va pas, toutes ces béquilles ne sont jamais constructives. Ces dernières nous coupent et nous éloignent de notre peine mais, dès que leur effet s’estompe, c’est retour à la case départ, et souvent en pire. Donc, on fait des choses qui nous font du bien réellement et qui ne nous coupent pas de notre vécu et, surtout, on revient à l’étape 2.

Prendre soin de soi

Mais, dans le fond, ce qui est le plus important, c’est de prendre soin de soi, à chaque instant de sa vie, et de penser que les peines aussi sont des moments Paillettes de notre vie. Car elles nous font grandir encore et encore.

Comment je vis mes peines Paillettes 

Avant, lorsque j’étais triste, que j’avais de la peine, je m’isolais et je m’enfermais dans un petit coin de ma chambre. Je me mettais par terre, recroquevillée sur moi-même, je pleurais à chaudes larmes et je m’insultais : j’étais nulle, lamentable, stupide et j’en passe et des meilleures. Je pouvais passer des heures ainsi et je rejetais toutes les personnes qui venaient me voir. J’étais comme enfermée dans une spirale infernale.

Puis, j’ai entamé un travail sur moi, j’ai appris, j’ai compris, j’ai expérimenté, j’ai osé, j’ai intégré.

Qu’est-ce qui te fait du bien ?

Aujourd’hui, lorsque je traverse un moment difficile, il m’arrive encore d’avoir ce réflexe de m’isoler dans un petit coin. Cela m’est arrivé il y a une quinzaine de jours. J’étais là, enfermée dans mon dressing, assise par terre, à pleurer à chaudes larmes, à me dire que j’étais une horrible personne. C’est lorsque je me suis vue ainsi que j’ai compris que j’avais une peine immense.

Non pas parce que j’étais une horrible personne, mais parce que j’avais fait une chose horrible : j’avais blessé une personne que j’aime

. Cette prise de conscience m’a fait comprendre tout ce qui s’est passé chez moi lors de cette situation et l’étendue de ma peine. Dès lors, j’ai pu me lever et, avec toute ma honte et ma peine, aller m’excuser auprès de cette personne.

J’ai pu être entendue dans ma peine et ma honte, mais aussi dans mon envie de faire mieux, de faire attention. Je sais que j’ai fait un grand pas ce jour-là. Alors, oui, cette fois-ci, cela m’a pris environ quinze minutes pour réagir, oser accepter ma peine, la comprendre, la partager, la pleurer.

Dès lors, j’ai fait une chose que j’aime beaucoup : j’ai cuisiné !! Chacun son truc, moi j’adore cuisiner, cela me détend !

Être une vraie paillette !

C’est ça, une peine Paillette, une peine qui se vit et qui nous fait grandir.

Quoi qu’il arrive, ne renoncez jamais à vivre vos peines et à trouver une personne avec qui les partager. Je sais qu’il y a toujours une paillette quelque part qui saura être là pour vous. 

À ce jour, Mélissa a su rassembler des centaines de Paillettes à travers le monde. Je suis bien certaine qu’il en existe des millions, en réalité, donc tu auras l’embarras du choix.

Et si tu nous partageais une de tes peines Paillettes, pour sortir de l’isolement, pour lui faire de la place, pour être entendue dans cet espace ?

P.-S. : Pas de jugement sur les peines : il n’y a pas de petites ou de grandes peines. Ce qui nous rend triste ou nous fait de la peine nous appartient et tout est légitime. J’ai autant le droit d’avoir de la peine de ne plus avoir ma crème glacée préférée dans le congélateur que d’avoir de la peine parce que je n’ai plus de clients à cause du confinement. On sous-estime le pouvoir bénéfique d’une bonne crème glacée pour se faire du bien !