On s’interdit encore de réussir, cloîtrés dans l’identité qu’on croit avoir
Il y a quelques décennies, la réussite était encore très mal perçue : beaucoup de gens étaient encrés dans des carcans et, par jalousie, percevaient très mal ceux qui avaient du succès.
Aujourd’hui c’est beaucoup moins le cas, mais on s’interdit encore de réussir, et le phénomène est amplifié avec les réseaux sociaux. Cela dit les gens s’accordent quand même beaucoup plus la permission de vivre de leur passion.
Selon Martin Latulippe, pour évaluer sa possibilité de réussir, il est nécessaire d’évaluer son identité, car la personne que l’on croit être détermine énormément ce qu’on va tenter dans la vie. Cette identité nous vient de nos familles, enseignants, coaches, cercles d’influence. Si on reste dans une logique d’impossibilité, en se demandant qui l’on est pour prétendre au succès, on ne s’accordera jamais la permission de réussir.
Il faut s’accorder la permission de commencer dans l’imperfection, et ne pas laisser nos premières tentatives, souvent peu satisfaisantes à notre goût, nous bloquer.
Se donner le droit à l’imperfection, c’est s’autoriser à passer à l’action de façon imparfaite. On n’atteint pas la perfection dès nos premiers essais, mais si on ne se donne pas le droit d’être imparfait, on ne peut pas atteindre l’excellence. C’est le fait d’être dans l’action qui va nous faire avancer.
Si on a une passion ou un projet qui nous tient à cœur, il faut passer à l’action, au risque d’être critiqué. La clé, c’est de ne pas se laisser abattre par les critiques et les regards extérieurs, sinon le niveau de passion ou d’intérêt va baisser.
Ce que Martin Latulippe appelle volontiers des « actions imparfaites inspirantes » mène à de l’expérience : on développe de l’expérience à travers ses imperfections, cette expérience nous fait gagner de la compétence, laquelle permet de booster sa confiance. C’est ensuite cette confiance qui mène au succès. Il y a un donc un passage obligé par l’imperfection pour accéder à la réussite.
Pour Martin Latulippe, la réussite consiste à carburer à ce qu’on aime, et à sentir qu’on gagne au quotidien. L’erreur de la plupart des gens, c’est de croire que la réussite est au sommet d’une montagne qu’ils vont devoir escalader, au bout d’un long chemin périlleux.
Pourquoi ne pas créer sa propre ligne d’arrivée, qui ne mesure pas que la finalité ? Martin définit donc la réussite comme la capacité à créer ses propres lignes d’arrivée et à faire ce que l’on aime.
Chacun a son vécu, parfois très difficile, mais on peut toujours trouver une ressource par rapport à une situation éprouvante. C’est aujourd’hui possible avec internet : il y a partout des gens qui ont développé une résilience incroyable, écrit des livres, publié des vidéos et qui montrent que, malgré un environnement difficile, on peut toujours apprendre, trouver une ressource par rapport à une problématique dans laquelle on se trouve ou un défi que l’on affronte. On a le choix entre s’apitoyer sur son sort, se victimiser, ou bien faire bouger les choses. C’est décevant d’entendre ces gens qui finalement s’enlisent par choix, et n’investissent pas en eux, alors qu’il y a tellement de possibilités de progresser, de créer sa propre ligne d’arrivée.
Ses parents en premier lieu : ils ont vécu dans un contexte très difficile, et malgré tout sa famille a connu le succès et l’épanouissement, grandi en recevant de l’amour.
Et puis des mentors incroyables : Michel et Jean-Paul Desjardins, des hommes d’affaire prospères qui ont cru à son idée de se lancer en affaires dès sa sortie des études, sans expérience ni notoriété. Patrick Combs, dans le monde des conférences, qui l’a épaulé et énormément aidé à ses débuts. Et bien sûr toute une série d’e-influenceurs comme Brendon Burchard, Frank Kern, Michael Hyatt et Robin Sharma, qui contribuent tous à aider les gens à atteindre plus de potentiel et plus de succès, en travaillant sur soi-même.
« Tu as une vie à vivre ». On n’est pas invincible, rien n’est acquis, alors faites ce que vous aimez faire !
Avoir davantage d’impact, faire des choses démesurées dans le don de soi, pour faire une différence. Autrement dit jumeler davantage la philanthropie avec ses activités professionnelles. Et puis bien sûr voyager autour du monde.