Mélissa Normandin-Roberge, coach en affaire, conférencière et experte en paillette.
J’aide les organisations, les entrepreneures, et les femmes à se démarquer, à prendre conscience de leur valeur et à faire briller complètement leur potentiel pour avoir une vie ou une entreprise qui leur ressemblent complètement.
J’ai eu la chance au cours des dernières années d’aider des entrepreneurs et des experts phénoménaux. Je tiens maintenant à vous les faire connaître en leur donnant une place dans mon blogue.
Elles propageront avec moi le grand pouvoir de la paillette.
Ensemble nous aiderons des milliers de femmes de partout à se rappeler que plus rien ni personne ne pourra nous empêcher de briller!
Par : Odile Laude
Dans l’Expérience du Coeur, Stéphane et moi on vous dit souvent les 2 choses suivantes :
La première, c’est que, quand on a décidé de faire la paix avec une partie de nous-mêmes, la “Vie” nous envoie des événements qui nous font revivre encore et encore le même défi, comme pour nous dire :
– Ok ! Tu me dis que tu ne seras plus victime de ce que pensent les autres. Et là, face à cette situation, es-tu toujours aussi sûre de toi ?
Et la deuxième chose, c’est que l’on expérimente nous-mêmes tout ce qu’on vous enseigne.
Eh bien, la “Vie” vient de me l’envoyer en pleine face (au sens propre comme au figuré), ce test !
J’ai toujours eu du mal avec mon apparence physique, avec mon corps. Je ne me suis jamais sentie belle, pour un tas de raisons, justifiées ou pas. Mes critères de beauté s’appuyaient sur des références que la nature n’avait pas cru bon de me donner. Enfant rêveuse, calme, introvertie, réservée et sensible, ma joie de vivre n’était apparemment pas suffisante pour être populaire auprès de mes camarades de classe. Pas très sportive, mon corps était loin d’être mon ami et, si j’avais pu être moins grande, ça m’aurait facilité la tâche pour être encore plus transparente.
Mais, il y a un an de ça, la “Vie” (encore elle), m’a fait perdre tous les poils de mon corps. Plus de cheveux, plus de cils ni de sourcils. Je vous épargne les autres détails.
Ayant dans mes valeurs l’authenticité, la sincérité et l’humilité, j’ai tout naturellement refusé de porter une perruque, et j’ai donc vécu 7 mois de ma vie complètement chauve.
Moi qui n’avais pas une grande estime pour mon physique, qui passais des plombes devant ma penderie et à la salle de bain tous les matins, pour être rarement satisfaite du résultat.
Moi qui avais toujours peur de ce qu’on allait penser de moi, qui me comparais sans cesse aux autres femmes, plus féminines, plus jolies, plus sûres d’elles. Pathétique !
Eh bien, j’ai découvert un truc inouï, insensé. Je pouvais me promener dans la rue, tête chauve et nue, sans que les gens ne se retournent sur moi. Sans même un mouvement de recul, un regard de pitié ou de peur.
Et pour la première fois de ma vie, je me suis vue.
Dans le miroir, c’est comme si je me voyais telle que j’étais au plus profond de moi. Comme un enfant qui vient de naître et qui découvre son visage pour la toute première fois.
Et là, devant ce miroir, je me suis aimée. J’ai aimé cette femme au regard profond, doux et sensible. J’ai aimé ce corps qui travaillait de manière admirable à me maintenir dans une belle énergie, malgré les traitements, et accomplissait le miracle de la guérison.
A 46 ans, j’ai fait la paix avec mon apparence physique et mon corps.
Et ce matin, surprise ! La “Vie” est venue me tester.
Il se trouve que j’ai un chat qui vient me réveiller le matin pour que je le fasse sortir ou pour lui remplir son bol de croquettes. Il a pour habitude de venir miauler au pied de mon lit ou de sauter (sans prévenir) sur la tablette de ma tête de lit en me piétinant au passage.
Sauf que, ce matin, il a raté son coup. Ses griffes ont dérapé de la tablette pour finir sur mon visage, me laissant une belle entaille sur le nez et sous l’œil.
Je vous avouerai que l’idée d’être défigurée par les griffes de mon chat m’a traversé l’esprit. La tête sous le robinet, je me suis bien demandé aussi quel concours de circonstances m’amenait à vivre cet instant irréel. Mais, dans l’ensemble, j’ai réussi à garder mon calme. À ne pas pleurer ni à me mettre en colère, à ne pas me lamenter sur mon sort et à garder foi en ce que la Vie m’amenait à vivre.
Devant ma réaction plutôt zen, mon Homme et mes enfants m’ont aidée à relativiser. L’un en me disant : « Quoi qu’il arrive, je t’aimerai quand même ! ». (Bon, je ne sais pas comment je dois le prendre). Et les autres, en me rappelant que tous les super héros (ils sont fans des Marvel et de Mangas) ont une cicatrice quelque part et que c’était trop stylé. (Ça non plus, je ne sais pas comment je dois le prendre).
Alors, à toi qui viens de me lire, l’envie me vient de te poser ces 2 questions.
La première : Aimes-tu ton corps ?
Sincèrement ? Entre nous. L’aimes-tu d’amour, sans jugement ?
Et la deuxième question : Si tu penses que le fait d’avoir rejeté ton corps, de t’être coupé de lui (peu importe la raison) est un frein à ton épanouissement personnel ou professionnel, eh bien, que décides-tu de faire maintenant pour te reconnecter à lui ?
Parce que Oui !
Sans action de ta part, rien ne changera. Et tu n’es pas obligée de passer par la maladie comme moi pour être en amour avec toi, cette femme magnifique, lumineuse et vibrante que tu es. Tu peux vivre cet amour pour toi sans culpabilité, sans avoir peur de ce que vont penser les autres de toi, avec confiance et sérénité.
Alors, fais-moi savoir dans les commentaires, que décides-tu de faire maintenant pour réapprendre à t’aimer ?
Odile Laude
Inspiratrice de Vie