Mon rêve de Paillettes est né de mon désir de me mettre de l’avant, de ne plus rester derrière mes élèves de l’école de musique, de transmettre mes meilleurs trucs aux entrepreneures de ma région. Je voulais partager les secrets de mon entreprise, pour leur permettre de bâtir leur entreprise à leur tour. Et je ne voulais plus faire du réseautage conventionnel. Je ne me sentais pas à ma place dans ces rencontres d’hommes d’affaires sérieux qui ne comprenaient pas du tout ma réalité. Je me suis dit que je ne devais pas être la seule à ressentir que je n’étais pas à ma place. Je voulais quelque chose de plus divertissant, de spontané et de plaisant. J’ai voulu offrir un espace de réseautage pour échanger, tout en restant soi-même, avec des gens qui comprennent en partie notre réalité. C’est de là qu’est née ma fabuleuse idée des Paillettes. Mes proches savent à quel point j’adore les paillettes depuis toujours.
Je me suis donc demandée ce que j’aimais faire : produire du contenu et enseigner. Je me suis dit que je pouvais diriger ce groupe de réseautage et leur offrir une formation en même temps.
En 2015, c’était un prototype qui comptait 50 Paillettes, dont Joëlle Pelchat et Nadine Blanchette, qui sont toujours des perles bien présentes au sein de la communauté. C’est une aventure que j’ai peaufinée d’année en année pour devenir le Paillettes inc. d’aujourd’hui.
Peut-être es-tu comme moi? Le jour où on décide de croire en soi et en ses rêves et qu’on fait tout pour, c’est là qu’on réalise qu’on est capable de faire des choses qu’on croyait être incapable de réaliser auparavant.
Je suis une grande rêveuse qui ne peut s’empêcher de passer à l’action, et je conviens que c’est une grande force. Je ne suis pas du genre à attendre que l’univers s’en occupe seul. Je lui donne un bon coup de main et on le fait ensemble. Il y a 5 ans, j’avais l’idée que mon entreprise devienne internationale, je voulais être reconnue à l’étranger. Je me suis dit : “Comment je peux atteindre cet objectif?”. Jusqu’à ce que je laisse le comment et que je m’ouvre réellement à cette possibilité, en me disant : “C’est ça que je veux et on verra bien”. Je me suis mise à travailler dans cette direction pour matérialiser ce souhait. Et tout ce que j’ai souhaité est arrivé. Toutes les fois que je réalise un rêve, il y en a un autre qui se présente et la roue des défis continue. Je carbure aux défis chaque jour. Je mesure toujours mon succès à ce que j’ai fait avant.
Mon succès ultime se mesure au plaisir que j’ai à être et à faire ce que je fais.
J’ai envie que ça goûte bon et que mes actions ne se fassent pas au détriment de ma santé, de ma famille et de mes amies. Je me surprends souvent à m’impressionner moi-même et à ressentir de la gratitude pour ce que je suis, ce que j’ai et ce que je réalise. Si ça devient trop sérieux, ça n’en vaut pas la peine, même si ça me rapporte des millions.
Je crois que chaque personne est précieuse. Chaque personne a son histoire et chaque personne peut faire une différence en étant vue, entendue et reconnue pour ce qu’elle est. Je suis une rassembleuse et j’aime profondément les gens. Je considère chacune des Paillettes importante pour les autres. À l’époque, je connaissais tous mes élèves de musique. Je savais qui avait un chat ou un chien et qui étaient leurs parents.
Avec les Paillettes, je me suis dit : “Comment je peux faire de profondes connexions?”. Je passais énormément de temps à répondre aux filles de ma première cohorte. Les cinq premiers mois, je n’ai eu aucune rentrée d’argent. Je n’étais là que pour elles. Aujourd’hui, je tente de garder ma proximité avec elles, même si on était plus de 700 l’an dernier. Il y avait plusieurs façons de se connecter avec moi. J’ai pris exemple sur Marie-Mai et Véronique Cloutier, qui ont à cœur d’être près de leur communauté parce qu’elles sont conscientes de l’importance d’être là.
Les femmes ont besoin de modèles, de considération et d’attention. Aujourd’hui, j’ai une équipe pour leur répondre rapidement. Je ne peux plus le faire de la même manière qu’avant, sinon je passerais mon temps à ne faire que ça, et je n’aurais plus de temps pour ma famille. Mais ce n’est pas rare que je réponde à certains messages moi-même ou que j’envoie un message vocal pour faire une surprise et remercier ou encourager l’une d’entre elles.
J’étais confiante et détachée du résultat de ma prochaine cohorte. Je sais à quel point l’aventure apporte des bénéfices puissants et réels aux participantes qui s’y engagent. J’ai des Paillettes qui ont passé d’un chiffre d’affaires de 10 000 $ à 1, 5 million et 2 millions. D’autres qui ont doublé et même quadruplé leurs chiffres en suivant la formation ou en créant des collaborations. C’est ce que j’appelle l’effet Paillettes : l’entraide, l’admiration mutuelle, les encouragements, le partage d’idées, les succès, les défis, la présence, l’inspiration. C’est beaucoup plus qu’une formation et un réseautage : c’est toute l’implication et l’énergie qu’on y mettra ensemble qui fera la différence.
Ce qu’on vit dans les Paillettes en ce moment, pourquoi ça ne serait pas accessible à toutes les femmes?
Je crois que c’est maintenant le bon moment pour réaliser une vie qui nous ressemble. Je n’ai jamais eu envie d’attendre d’être sur mon lit de mort pour me dire : ” J’aurais donc dû”.
Avec la pandémie, on se questionne beaucoup. On se redéfinit et on change notre façon de voir le monde. Peut-être que tes priorités ne sont plus les mêmes du tout? Peut-être as-tu envie de vivre intensément et pleinement ta vie, désormais?