Difficile de croire que nous sommes déjà en décembre. Cette année, qui nous a par moments semblé interminable, est pourtant bel et bien sur le point de se terminer.
On a perdu nos repères, nous sommes revenus à l’essentiel. Nous avons eu peur, parfois, alors que d’autres, nous avons été soulagés d’avoir autant de temps devant nous. Nous avons dû, en quelque sorte, réapprendre à vivre, de façon complètement différente. On s’est redéfinis, réinventés.
En cette période des Fêtes, j’ai envie de vous exprimer mes souhaits les plus chers. Plus que jamais, nous aurons besoin d’espoir, de certitude, et qu’on puisse continuer d’avancer malgré la tempête planétaire qui s’est abattue sur nous au printemps dernier.
À travers ce chaos, nous avons parfois eu l’insulte facile sur les réseaux sociaux. Soudainement, les critiques étaient “méritées”, la haine requise. J’espère que nous pourrons davantage nous mettre à la place de l’autre malgré notre exaspération collective.
Peu importe notre couleur, notre nationalité, notre genre, notre façon de penser, notre mode de vie, nos valeurs. Que celui-ci soit de mise en tout temps, à travers chacune de nos paroles et tous nos gestes.
Surtout en ce qui concerne l’opinion des autres qui prévaut tout autant que la nôtre. Plus que jamais cette année, nous avons été divisés, et nous avons oublié que ce qui a toujours été vrai, est que l’union fait la force. Peu importe la situation.
Dans toutes les sphères de notre vie. Qu’on puisse enfin arrêter de croire au manque, et qu’on voie ce qui n’existe pas encore, mais qui peut être accessible à tous.
D’arrêter enfin de nous prendre au sérieux, et seulement rire. Avec, en bonus, danser et chanter, si possible.
Nous avons été privés trop longtemps. Nous avons oublié l’importance de prendre nos amis, ou des membres de notre famille, dans nos bras. Que c’est un besoin de base aussi essentiel que celui de manger, boire et dormir. Que les contacts humains sont essentiels à notre survie.
Sans se soucier de ce que les gens penseront. Sans mesurer ce que nous devrions être, et en arrêtant de nous poser des questions à savoir si nous sommes trop ou pas assez.
Personnellement et professionnellement. De combler nos journées de trucs qui nous passionnent. D’avoir des étoiles dans les yeux 5 minutes après notre réveil, et ce, jusqu’à ce qu’on s’endorme.
Nous avons appris que l’urgence était un mythe inventé par l’homme. Que lorsque tout s’est arrêté au printemps dernier, malgré la peur qui accompagnait la situation, nous avons pu en même temps nous apercevoir de l’absurdité que nous avions de courir partout, tout le temps.
Nous avons mis une croix sur bien des projets cette année : voyager, développer de nouvelles idées, essayer des choses différentes. La vie n’est pas pour faire “du temps” à tous les jours, mais bien pour nous permettre de réaliser nos rêves. Dans ce contexte de pandémie, il sera encore et plus que jamais nécessaire de le faire, pour ne jamais oublier notre essence.
Joyeuses Fêtes à tous!
Merci de me suivre!
Quel souhait vous parle le plus?