Les épreuves sont des cadeaux. Tu peux dire le contraire. Voir tout en noir et te laisser envahir par la peur. Moi, je dis non. Je ne vais pas me laisser abattre. Je préfère prendre conscience qu’on est vraiment privilégié et qu’on a toujours vu notre réalité comme si c’était banal et normal.
Mais, dans le fond, il n’y a rien de banal quand on y pense. Vivre à 100 milles à l’heure est tout à fait dans mes cordes. Mes Paillettes le savent. Le ralentissement actuel me permet de me découvrir et d’être reconnaissante d’avoir réalisé plusieurs de mes rêves. On ne doit pas attendre le meilleur moment. On doit le faire sans se poser trop de questions. That’s it. Et n’avoir aucun regret, surtout.
Comme tout le monde, je suis en confinement pour la deuxième fois cet automne et plusieurs réflexions en sont ressorties. Je me rends compte du privilège extraordinaire que j’avais :
Tous des privilèges dont je n’avais pas tant conscience avant.
Ces dernières années, j’avais beaucoup de rêves que je m’empressais de réaliser, sans savoir pourquoi.
J’étais très fatigante avec mon entourage, parce que j’étais toujours en train de courir pour réaliser un nouveau rêve. C’était une urgence de vivre absolue.
Depuis le mois de mars dernier, je me répète souvent : « une chance que je l’ai fait », en repensant à tous ces objectifs que j’ai réalisés.
Parmi ces rêves, il y avait, entre autres, l’idée d’écrire un livre. Mon propre livre.
En fait, je RÊVE d’écrire un livre depuis que je suis toute petite. Je savais que j’avais déjà ce talent d’écriture et cette passion, mais je repoussais tout le temps ce projet, sûrement dû au fameux syndrome de l’imposteur.
Un jour, j’ai tout simplement décidé d’agir et de l’écrire, en ne sachant pas du tout quel serait le résultat et si cela fonctionnerait. J’ai simplement cru en moi et j’ai foncé.
Quand j’ai commencé à écrire mon livre, celui-ci ne s’intitulait pas Née pour briller. Il s’agissait plutôt d’un livre de développement personnel, où j’essayais vraiment d’être une auteure qui voulait prouver quelque chose. Je n’étais pas du tout dans l’authenticité de qui je suis vraiment.
J’avais huit chapitres d’écrits lorsque j’ai décidé de tout déchirer, car ce n’était pas ça que je voulais. Ces huit premiers chapitres ne me ressemblaient pas et manquaient de magie à saveur de la paillette que je suis, jour après jour.
Ensuite, Née pour briller est arrivé dans ma tête très naturellement et, en trois semaines, tout était écrit. Je m’étais enlevé cette envie d’avoir des résultats à tout prix. Je me suis connectée à mon coeur, tout simplement. Le reste s’est fait presque tout seul.
Ce qui est paradoxal, c’est que ce livre est arrivé suite à une longue réflexion de ne plus vouloir de ma vie « d’avant », celle où j’étais toujours à la maison, soir après soir, à écouter la télé et en me demandant si je vivais vraiment la vie de mes rêves.
Évidemment, c’est particulier, car je suis à nouveau obligée de rester chez moi soir après soir dû au confinement. Mais maintenant que j’ai goûté à la réalisation de ce rêve, je me rends compte que tout est possible et que tout change.
Je réalise que, malgré la situation, les interdictions, les changements, nous avons encore le pouvoir, à tout moment, de changer notre vie et d’en créer une sur mesure pour nous.
En lisant à nouveau quelques passages de mon livre, je me rends compte à quel point j’étais déjà très reconnaissante de tout ce que je vivais. J’avais beaucoup de gratitude pour ce que je vivais, mais je pense que je n’avais pas encore réalisé à quel point j’étais vraiment privilégiée.
Nous ne devrions JAMAIS rien prendre pour acquis et c’est bien une des leçons que cette pandémie nous aura apprises.
Et si ta vie se terminait demain, est-ce que tu serais en mode paillette ou en mode « beige et fonctionnelle » ?
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